Il problema di etichetta di Parigi-Willouby
Mardi soir, je suis allée voir Paris-Willouby au grand cinéma à côté de chez moi, parce que j'aime beaucoup Isabelle Carré et que je voulais voir ce que donne Alex Lutz en garçon. J'ai bien fait : il n'est resté en salle qu'une semaine. Si tu veux mon avis (tu es là pour ça, tu me diras...) c'est un problème d'étiquette.
En France, on aime bien tout étiqueter (et comment t'as pas intérêt à évoluer une fois étiqueté...) Ce film a été mis dans la rubrique comédie française. Ce qu'il n'est pas. C'est la chronique douce-amère d'une famille recomposée qui commencerait à se décomposer pour cause de non-dits (bien évidemment). Un long trajet en voiture les oblige à cohabiter en vase clos. Et...
Et puis c'est tout.
Ça se décante petit à petit.
Il n'est pas important de savoir ce qui s'est passé, on s'intéresse à ce qui va arriver. C'est doux, c'est trompeusement tranquille. Je te préviens : la bande-annonce raconte le film. Il n'y a rien de plus, sinon des liens qui se tissent entre les personnages, fous rires, colères, envies, calme... la vie, quoi.
Et un générique sympa comme tout.
Reste le mystère des vaches. Quand tu le verras, tu me diras, tu veux bien ?